La pensine...

Léane avait bien réfléchi avant de venir voir le professeur de Lioncourt. Elle aurait bien voulu préparer ce qu'elle allait lui dire, mais au final, elle décida juste de la question qu'elle allait lui poser. Après, tout dépendrait de la réponse du professeur. Son coeur battait la chamade. Malgré tout, elle essaya de se calmer. Si le professeur lisait dans les pensées, elle devait emplir sa tête de choses inutiles pour ne pas tout révèler. Elle pensa alors à des tas de choses différentes.
Elle donna trois petits coups à la porte du bureau, attendit quelques secondes puis rentra. Elle était tout de même un peu gênée...

- Bonjour professeur. Je suis désolée de venir vous déranger mais j'aurais une question à vous poser.

Léane avait l'air sérieux, chose qui n'arrivait pas si souvent chez elle. Cette question lui tenait à coeur et il était important pour elle d'obtenir une réponse.

Je regardai Léane entrer dans mon bureau, avec un sourire radieux, je l'invitai à prendre place:

- Avant toute chose, mademoiselle, sachez que mon bureau vous sera toujours ouvert à vous et vos camarades. Mais, je vous écoute mademoiselle BELAQUA, en quoi puis-je vous être utile?

Je la regardai et sentai un trouble en son esprit, cependant ses pensées se chevauchaient toutes et plus rien n'avait de sens, j'attendis donc qu'elle s'exprime...

Léane regarda le professeur fixement.

- A quoi sert une pensine exactement?

Elle n'y était pas allée par quatre chemins. Sa question, bien que très précise ne laissait rien présumer de ses intentions et elle se concentrait toujours pour mélanger ses idées dans sa tête. Elle était venue voir le professeur de Lioncourt parce qu'il semblait le plus sympthique et surtout le plus digne de confiance. Son coeur recommeençait à accélérer. Elle fit un gros effort pour se calmer. Elle avaitsimplement posé une question. Et puis, le professeur ne savait rien d'elle. Mais c'était elle qu'elle essayait de convaincre. Elle fixait l'homme, se tenant bien droite, l'air déterminé et grave. Malgré sa volonté de sourire comme toujours, elle n'y arrivait pas. Le professeur allait se douter que cette question n'était pas purement scolaire...

* Après tout tant pis! Si jamais je lui inventerai une excuse...*

A sa question, je m'approchai de mon armoir et en sortis une sorte de bassine en pierre peu profonde, dont les bords étaient gravés de runes et de symboles étranges et indéchiffrables. Puis la ramenais sur mon bureau...

-Voici une pensine mademoiselle BELAQUA, cet objet magique permet d'extraire des souvenirs, de les stocker, si vous voulez, cela peut être assimilé aux disques durs des ordinateurs pour les moldus, où ils stockent des données, la pensine stocke de pensées, comme son nom l'indique...
Quand trop de pensées et de souvenirs se bousculent dans votre tête, il est possible d'extraire des pensées inutiles et de les déposer dans la bassine grâce à sa baguette et d'un sortilège imprononcé complexe. Il est alors plus facile de distinguer les structures et les liens entre les souvenirs quand ils sont rassemblés dans la Pensine. De même, en gardant les souvenirs dans votre tête, ces derniers peuvent s'effacer avec le temps et se détériorer, le fait de les mettre dans la pensine permet de conserver ce souvenir intact. Lorsque vous désirez vous pouvez regarder dans cette pensine et revivre durant quelques instants les souvenirs que vous y avez mis...En l'utilisant, une lueur argentée s'échappe du contenu de la bassine. Au fond, une substance d'une couleur argent tirant sur le blanc remue sans cesse tel un nuage. Une sorte de lumière à l'état liquide - ou du vent à l'état solide... Euh, voilà, cette pensine que vous voyez là est inutilisée. Je n'en ai pas la nécessité et préfère garder en moi tout souvenir, en effet, le contenu d'une pensine peut être dérobé, d'où la nécessité de la placer en lieu sûr. Généralement à Gringotts...

Léane écoutait attentivement le professeur, tout en fixant la pensine. C'était la première qu'elle en voyait une.

- On ne peut donc transvaser que les choses dont on se souvient... C'est cela?

Si la réponse s'avérait positive, Léane n'aurait plus qu'à retrouner bredouille à son dortoir... Sinon, elle saurait ce qu'il lui resterait à faire... Elle avait besoin de savoir... Mais elle ne pouvait pas se permettre de poser la question directement. Elle n'avait pas du tout envie d'avoir droit au sermon sur... Sur quoi d'ailleurs? Elle s'en moquait en réalité. Tout ce qu'elle voulait, c'était la réponse à sa question... ELle était tellement impatiente qu'elle en oublia de masquer ses pensées...

- Il est possible de tenter d'extraire des pensées lointaines et déjà presque perdues, si c'est cela votre question, vous avez certainement des souvenirs lointains d'un traumatisme et vous aimeriez les retrouver distinctements... Il me semble possible de vous y aider si vous voulez bien de mon aide, lorsque l'on utilise la pensine sous l'emprise de Veritaserum, mais l'acte est risqué, le risque est de rester bloqué dans cet état de Véritée inévitable. Le véritasérum développe les perceptions et les souvenirs sont ravivés, son objectif d'origine étant de soutirer un maximum d'information à la personne qui en ingurgite. Il est parfois arrivé qu'après avoir été sous emprise de véritasérum, des personnes retrouvent des souvenirs qui avaient été effacées par un sortilège basique d'oubliettes.

Je regardai la jeune pouffsouffle dans les yeux, portes de son âme, afin de tenter de m'y faufiler...

Un espoir... Elle entrevoyait un vague espoir de comprendre... De savoir... Mais elle ne pouvait pas demander d'aide à son professeur... Comprenant qu'elle avait oublié d'embrouiller ses pensées, elle s'y remit.

- Mais je me demandai ça pour un devoir... Un souvenir totalement perdu peut-il être retrouvé?

Ce n'était pas les risques qu'elle craignait... C'était les conséquences qui l'angoissait. Elle avait besoin de savoir... Mais que deviendrait-elle si elle ce qu'elle avait vu ce jour-là était si... horrible...? Peu à peu, ses yeux se remplirent de larmes.

* Non Léane! Tu ne dois pas pleurer...*

Je vis ses larmes monter, elle s'acharnait à brouiller ses pensées, je ne voulus pas la brusquer, je n'insistai pas, cela devait être suffisament difficile pour elle...

- Un souvenir ne peut en aucun pas être totalement perdu, des bribes restent toujours, je te l'ai dit, le sortilège d'oubliette peut s'annuler dans les conditions que je t'ai décrite... Une mémoire ancestrale persiste quelles que soient les conditions... Mais il te faut déjà te procurer un véritasérum... Quoi que tu veuilles faire, je puis rester à tes côtés pour veiller à ce que tout se passe bien, si tu me fermes ton esprit, je puis tout à fait rester à tes côtés pendant le temps que durera le processus de rappel... Saches que je te laisse ma pensine accessible ici dans mon bureau, si tu veux t'en servir, je vais la mettre sur le buffet vernis que tu vois là.

Je me levai et m'executai. Prenant la pensine et la posant délicatement sur le buffet.

Le professeur avait deviné que cette question la concernait... D'un coté, elle n'avait pas été très discrète. Et puis elle en avait marre d'être la petite fille perdue qui ne pouvait dormir à cause de son passé... Elle décida alors de se livrer, ou du moins à moitié...

- Et bien... C'est que... J'ai perdu le souvenir d'une journée de ma vie... Le jour où mes parents sont morts... On m'a retrouvée près des cadavres, en état de choc... Et depuis quelques temps, je ne peux plus dormir...

Elle se forçait à respirer calmement. Mais cette fois-ci, ell ne se concentraitplus sur ses pensées...

- Cette nuit, je suis allée me promener dans le parc et j'ai discuté avec quelqu'un... Et à un moment, j'ai dit quelque chose d'horrible qui ne peut pas avoir de sens...

Son regard se fit implorant.

- Professeur j'ai besoin de savoir... Je sais que ça a du être horrible puisque ma mémoire l'a effacé... Mais je dois savoir. Je ne peux plus vivre comme ça, à me torturer à cause de ce passé oublié...

Elle essuya une larme égarée sur sa joue pâle.

- Professeur... Comment dois-je faire pour retrouver ce souvenir?

Je l'écoutai attentivement. son regard implorant me transperça le coeur. comme une flèche, je me devais de l'aider et d'accéder à ses demandes...
Mais avant d'en faire plus, il me fallait me renseigner...

- Nous y parviendrons, je t'en donne ma parole...Dis m'en plus sur cette nuit, je voudrais savoir ce qui t'a motivé à me rendre visite...

Je la regardai, sondant chacune de ses pensées sur la nuit de la veille...

Le professeur l'aiderait... Elle le lisait dans ses yeux. Mais il lui fallait visiblement des renseignements sur la nuit précédente. Elle se concentra pour ne pas penser à son ami.

- Et bien,depuis l'épisode de l'épouvantard, Je n'arrive plus à dormir. Hier soir, je me suis réveillée une fois de plus après un cauchemar dont je ne me souviens pas. Et j'ai décidé d'aller prendre l'air.

Elle passa sous silence son hurlement et tout ce qui importait peu pour aboutir à l'essentiel.

- Et je m'endormais presque... Mais j'ai dit tout à coup que... Que mon père avait tué ma mère. Mais ça n'a pas de sens... Mon père était un moldu... Et on n'a retrouvé aucune trace sur les corps... Et si je suis venue vous voir c'est parce que je préfèrerais faire ça correctement, et avec le moins de risques possibles... Et puis... je vous fais confiance depuis que vous m'avez aidé pour l'épouvantard...

Léane rougit un peu.

- Je comprends votre désarroi. Votre confiance en moi m'honore... Très bien, il nous faut trouver du véritasérum avant d'aller plus loin, je ne pense pas que le fait d'aller trouver le Professeur SAND soit la meilleure idée, il nous faudra sûrement la confectionner nous même. Nous prodiguer les éléments et la préparer ou en trouver une déjà prête, ensuite, je vous apprendrai les sortilèges pour l'usage de la pensine et nous exécuteront ce processus de récupération de votre souvenir... Je sais que le véritasérum, pour être préparée, doit mûrir pendant un cycle lunaire complet et qu'il est incolore et inodore. Cela ne pourra donc pas être fait de suite, à moins d'en trouver une... Je m'en chargerai...

Ces pensées étaient claires désormais, elle était résolument motivée à faire tout son possible, et je l'étais moi aussi, prêt à l'aider...

Léane ne savait quoi dire. Elle était heureuse mais très angoissée à la fois. Elle pensait aux conséquences de ce qu'ils allaient faire.

- Professeur, avez-vous le droit de m'aider ?

Léane avait demandé celà car elle n'avait pas envie d'attirer des ennuis à celui qui allait l'aider. Elle saurait garder le secret sur l'aide apportée par le professeur De Lioncourt mais elle ne voulait pas que selon l'état dans lequel elle se trouverait à la fin de cette expérience, celui-ci ait des ennuis.

- Si vous risquez quoi que ce soit professeur vous pourriez simplement m'apprendre les sortilèges et je connais quelqu'un digne de confiance qui pourra m'aider quand il faudra passer à l'acte. Il est hors de question que je vous attire des ennuis professeur... Et ce à commencer de la potion de Veritaserum... Si vous voulez je peux essayer d'en trouver une moi-même.

Elle se sentait un peu honteuse de demander tant de choses à son professeur alors elle voulait elle-même prendre tous les risques. Comme ça si cela tournait mal...

- Il me semble que je sois la personne qu'il faille pour vous aider à justement que tout se déroule bien... ma protection et mon soutien devraient suffir à tenter de contrer les effets secondaires de ce sortilège... Après, si vous vous sentez désireuse de chercher vous-même le véritasérum, faites-en à votre guise, il est difficile de s'en procurer. Et normalement son usage est réglementé par le ministère... Ne vous en faites pas de ce que je risque... Un jour ou l'autre, il m'arrivera quelque chose de toute façon, n'oublions pas que je suis professeur contre les forces du mal à Poudlard, le poste convoité mais maudit... Seuls très peu de professeurs ont été dans la capacité de l'enseigner plus d'une année. Alors je ne m'en fais pas pour ce qui est des ennuis, je sais qu'ils viendront...La question n'est pas de savoir si j'ai le droit de vous aider, il en va de mon honneur, si je suis venu dans cette école enseigner, c'est bien pour venir en aide à mes élèves, régler aux mieux leurs problèmes et leur apprendre à se défendre des forces du mal..

Je la fixai, le regard grave, reconnaissant de la confiance que Mademoiselle BELAQUA me portait... Si elle savait tout, elle ne s'inquiéterez pas que j'aie des soucis...

- Où pensez-vous pouvoir vous procurer ce véritasérum?

Léane fut quelque peu rassurée par les paroles de cet homme au grand coeur. Il s'attendait déjà à avoir des ennuis... Après, il avait l'air de se moquer de quand ils arriveraient...

'Où pensez-vous pouvoir vous procurer ce Véritaserum?'

Léane n'avait pas vraiment réfléchit à cela. Elle voulait simplement lui éviter des problèmes supplémentaires...

- En réalité, je n'y ai pas encore réfléchi...

Il faudrait vraiment qu'elle apprenne à réfléchir avant de parler... Cela devenait assez agaçant à la fin... Elle aurait volontiers parlé de l'allée des Embrumes, mais elle savait que ce n'était pas un endroit à fréquenter, surtout pour une élève. Alors elle se tut, un peu gênée.

- Je m'y rendrai à votre place. Je ne crains pas cette zone. Jusqu'à présent, même si les lieux sont mal fréquentés, je n'y ai jamais été agressé. Nous passerons ensuite à la pratique... Je partirai cette nuit et reviendrai demain avec, espérons-le un flacon, un quart de son contenu devrait suffir pour cette opération, en temps normal, pour un interrogatoire, on utilise que deux ou trois gouttes. Très bien, avez-vous d'autre question avant de le faire?

Léane ne fut pas vraiment surprise de l'évocation à l'allée des Embrumes. Léane avait des tas de questions en fait... Mais elle n'en poserait qu'une...

- Comment cela va-t-il se passer?

C'était la seule chose importante... Les autres questions ne se résoudraient que le lendemain, lorsqu'elle aurait vu ce qu'elle voulait voir. Restait encore son angoisse, qui allait aller grandissante d'ici au moment venu.

* J'irai me promener ce soir encore...*

- Les choses se dérouleront comme suit... Vous ingurgiterez le véritasérum, un peu plus que en d'autres occasions, cela ravivera en vous les souvenirs les plus lointains...Vous lancerez ensuite la formule du Filae Incantatem, que je vous apprendrai. Lorsque vous déposerez vos souvenirs les plus profonds dans la pensine, vous devrez attendre que le véritasérum cesse de faire effet avant de pouvoir vous servir à nouveau de la pensine. Là, nous devrions trouver ce souvenirs qui vous a été éffacé...Cependant je tiens à vous prévenir, ce que vous y découvrirez pourra changer le cours de votre vie... Et ce, à jamais!

- Désormais, il se fait tard, vous devriez retourner à votre dortoir, revenez demain soir, je vais tenter de me procurer le véritasérum durant la nuit...

Léane me sourit, aquiesca et sortit de la pièce en me remerciant. Dès qu'elle fut tournée, je mis ma cape et jetai de la poudre de cheminette sur les flammes. Ces dernières prirent une teinte verte, et déclarai avant de me jeter dedans:

- Allée des embrumes!

Je me retrouvai dans cette ruelle sinistre, en pleine nuit, bien que peu rassuré, je ne vis personne, une lueur brillait toujours cependant dans le magasin de Barjow et Beurk. J'y entrais donc et ressortis quelques instants après avec le flacon dans la poche et la bourse de gallions étrangement légère... Je transplanai jusqu'au chaudron baveur, là, je jetai de la poudre de cheminette et retournai dans mon bureau.
La journée du lendemain fut éprouvante, le TP des acromantulas ne s'étant pas déroulés exactement comme je l'aurais désiré... Après ce TP nocturne, je retournai dans à mon bureau. Léane m'attendait déjà devant mon bureau.

- Bonsoir mademoiselle BELAQUA, j'ai réussi à trouver ce que nous cherchions...

J'ouvris la porte et nous entrâmes... Après l'avoir verrouillée, je sortis le flacon...

Léane était la depuis un petit moment... Du moins c'était ce qu'elle croyait. Le temps lui paraissait tellement long qu'elle était venue ici directement, sans même manger... Elle avait pourtant essayé mais son estomac était noué. Quand elle entendit des bras de pas, son coeur s'emballa. Elle fut heureuse de voir le Professeur de Lioncourt. Elle lui rendit son salut. Cette fois-ci, elle ne cachait pas ses pensées. De toute façon, elle n'avait rien à cacher, surtout pas dans cette situation là. La bureau du bureau s'ouvrit et elle entra, suivie de celui qui allait l'aider. Ce dernier referma la porte avant de sortir de sa poche un flacon que je supposais être du véritasérum.

- Alors Professeur... Par quoi commence-t-on?

Sa voix tremblait. Elle avait parfaitement conscience que ce soir-là marquerait la fin de sa vie actuelle... Mais elle devait savoir. Elle en avait besoin. Elle se força à afficher un petit sourire.

-Tout d'abord, je pense que nous devrions apprendre à maîtriser le sortilège du Filae Incantatem! Posez votre baguette contre votre tempe et lancez le sortilège, sans le prononcer en séléctionnant un souvenir, un moment une date dans votre esprit. Par exemple

Je posai la baguette contre ma tempe et lançai:
-Filae Incantatem!
J'éloignai ensuite la baguette de mon crâne. Au bout de cette dernière pendait un filin argenté et luisant que je plongeai dans la pensine....

- Avant toute chose, apprenez à sortir de simples sortilèges.

Je regardai dans la pensine ce souvenir que j'avais sorti. Je vis ces loups, tournant autour de moi comme des bêtes affamées, ma monture qui agonisait non loin de moi, poussant des hénnissements sinistres et moi qui faisait tournoyer autour de moi ma masse, une épée prête à riposter dans l'autre main... J'étais encore jeune dans ce souvenir... Bien que marqué par le combat, mes traits étaient arrondis et doux. Dans mon regard brillait l'innocence et la volonté de survivre coûte que coûte.

-A vous, Léane, essayez!

Léane observa attentivement son professeur. Cela n'avait pas l'air si... Difficile... Elle y arriverait, elle se savait. Elle ne regarda pas le souvenir laissé... Elle trouvait ça... Impoli. C'était à son tour maintenant. Elle attrapa sa baguette. Ses yeux se fermèrent. Elle cherchait un souvenir à extraire. Et bien sa conversation dans le parc avec Lila ferait très bien l'affaire. Elle se concentra dessus tout en pointant sa baguette sur sa tempe. Elle prononça mentalement "Filae incantatem" avant d'éloigner la baguette de sa tête. Elle ouvrit les yeux... Elle n'y croyait pas.. Elle avait réussi du premier coup! Elle ne put s'empêcher de sourire à la vue de ce filament argenté qu'elle déposa délicatement dans la pensine, comme si elle avait peur de l'abimer. Elle regarda... C'était étrange... Elle voyait cette scène comme si y était extérieure! M'enfin passons...

- Et maintenant...