Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Histoir d'un Soldat

Aller en bas 

stop ou encore ^^
la suite tout de suite
Histoir d'un Soldat Vote_lcap50%Histoir d'un Soldat Vote_rcap
 50% [ 3 ]
prend le temp d'ecrire
Histoir d'un Soldat Vote_lcap50%Histoir d'un Soldat Vote_rcap
 50% [ 3 ]
non stop c'est naze
Histoir d'un Soldat Vote_lcap0%Histoir d'un Soldat Vote_rcap
 0% [ 0 ]
Total des votes : 6
 

AuteurMessage
Talus Blecryo
Gryffondor
Talus Blecryo


Messages : 351
Date d'inscription : 01/11/2007
Localisation : derriere toi mais si tu te retourne je serai encore derriere toi, alors ne me cherche pas

Inventaire des Objets
~ Niveau de Sorcellerie ~:
Histoir d'un Soldat Left_bar_bleue45/100Histoir d'un Soldat Empty_bar_bleue  (45/100)
~~ Gallions / Balais ~~: 0 / Aucun
~~ Animal / Baguette ~~: Aucun / Aucune

Histoir d'un Soldat Empty
MessageSujet: Histoir d'un Soldat   Histoir d'un Soldat EmptyVen 9 Nov - 19:20

ca na pas vraiment raport avec HP, mais il y a ecrit "toute vos oeuvre"
alors voila :




Bourrr… Bourrr…

Le bruit sourd des impacts de bombes plasma résonnait à travers les murs et à chaque heurts la faible lumière artificielle, qui m’éclairait, mourrait quelques secondes et se rallumait douloureusement en attendant le prochain choc. L’air était humide et une odeur de sang séché trônait dans la pièce. Les cadavres, les bouteilles de bière, les cartouches usagés et les seringues cassés étaient le décor classique dans un vieux bunker datant du dernier siècle. J’étais en sécurité ici. Il y a quelques heures, les troupes de la révolte du partie industrielle avaient fait leurs saloperies : une descente dans les mines de métal, ils avaient sortit tout les travailleurs pour les exécuter un par un, ici, au fusil à pompe comme des chiens, tendis que les femmes étaient violées et éventrées. Ils ne repasseraient pas dans la soirée.

Moi j’étais blessé, un garrot me tenait la jambe. Une clope à la main, je revoyais défiler dans ma tête l’assaut que nous avait donner les révoltés.

¤°¤°Ils avaient bien préparer leurs coups. Notre régiment devait se rendre au chantier spatial de l’Empereur pour une mission de surveillance basique. Le seul problème majeure était le passage dans les marécages à 10 km de notre objectif. C’est ici qu’ils attaquèrent. La nuit était déjà bien avancée et nous avions activé les lumières à ions pour nous repérer. Soudain une onde électromagnétique parcourut nos équipements coupant toute lumière et communication avec la garde impériale. Mes hommes tombaient un part un sous le feu qui provenait de derrière les grands arbres. Le plus insupportable était le craquement des os sous l’impact des charges plasma et les cris étouffés, des hommes, par les casques. Je ne pouvais rien faire, les quelques tirs désespérés que je balançais dans les arbres ne trouvaient que l’écorce. Me sentant impuissant je n’avais plus d’autres solutions : il fallait que je cours, cours loin, le plus loin possible de cet endroit où la mort avait décidée de frapper. Sans me retourner, je pris la direction opposée aux tirs de mitraille, ne suivant que mon instinct, n’écoutant que la peur qui grondait en moi. J’avais l’impression de courir durant des heures quand je sentis une forte chaleur au niveau de ma jambe, une douleur insupportable me traversa de tout mon long, le temps s’arrêta un instant et je m’écroula par terre. La tête dans la boue, ma jambe venait d’être traversé par un tir de laser. Les larmes aux yeux, il fallait que j’avance, je me traînais dans l’eau noire du marécage cherchant pénible une trace de vie.
Une demi-heure plus tard j’étais arrivé là. Le bunker était l’avant post d’une ancienne colonie expansionniste qui avait pour but d’assécher les marais.¤°¤°


Je passerais ma nuit ici.




¤°¤°Le lendemain matin.¤°¤°

Aucun rayon de soleil, seule la lumière artificielle qu’émettaient les satellites solaires éclairait, pendant la journée, la planète polluée. Dehors : le désert. La planète c’était transformée en immense champs de bataille.

¤°¤°C’était il y a trois ans. L’Organisation des Station Miniére Intergalactique commençait à s’implanter dans la région. Ma planète natale, la troisième colonie de l’Empereur était riche en matière première et les mines de cristal très productives. L’OSMI tournait bien et les cités vivantes de l’industrie des mines prenaient de l’ampleur. Cette prospérité attirait beaucoup de monde, des travailleurs venant de tout l’univers . Mais cette vision de bonheur n’était qu’un masque qui cachait la misère des mines et sa loi impitoyable. Des révoltes internes éclataient, les mineurs révoltés coupaient les accès au mines empêchant toutes extractions du cristal. L’organisation intervint en force arrêtant un millier de travailleurs, les coupant de toute vie familiale et social, ils furent téléportés sur des vaisseaux de colonisation pour travail forcé. L’Empereur réagit violemment à l’encontre de la société, demandant le retrait de la sanction immédiatement. L’Organisation ne répondit pas. L’opinion public outrée par le comportement de l’industriel demanda le retrait de toutes les usines. Plusieurs centre de forage ont été saccagé et une guerre civile éclata entre la population et l’armée du groupe industriel intergalactique. L’OSMI ne pouvait laisser toutes ces installations au main de la population et décida de réagir face à cette insurrection. Un moins plus tard, une 50 ène de flottes attaquèrent la planète dans le but de rendre de cet environnement prospère en une terre industrielle complètement gérer par l’Organisation.
Je décida de m’engager dans l’armée de L’Empereur pour défendre ma planète natale. ¤°¤°

Il fallait que je sorte de là. Sa puait la mort ici. Je chercha dans les poches des morts pour trouver quelque utilitaires. Quelques comprimés alimentaires, des boules de plasma, un fusil mitrailleur, et quelques bandes de papiers. Le reste n’était que photo de famille, babiole sans importance et l’argent, par temps de guerre n’avait plus trop d’utilité. Je mis le feu au blockhaus pour éviter l’infection de ces lieux déjà pollués.

Il faisait bon ce matin. Le feu me réchauffait le visage. Mais je ne pouvais pas m’attarder ici trop longtemps ma radio était morte et je ne savais même pas où je me trouvais. L’Empereur avait besoin de moi pour finir cette guerre.


Dernière édition par le Ven 9 Nov - 19:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard.rp.free.fr/
Talus Blecryo
Gryffondor
Talus Blecryo


Messages : 351
Date d'inscription : 01/11/2007
Localisation : derriere toi mais si tu te retourne je serai encore derriere toi, alors ne me cherche pas

Inventaire des Objets
~ Niveau de Sorcellerie ~:
Histoir d'un Soldat Left_bar_bleue45/100Histoir d'un Soldat Empty_bar_bleue  (45/100)
~~ Gallions / Balais ~~: 0 / Aucun
~~ Animal / Baguette ~~: Aucun / Aucune

Histoir d'un Soldat Empty
MessageSujet: Re: Histoir d'un Soldat   Histoir d'un Soldat EmptyVen 9 Nov - 19:20

Le bunker était à 500 m des marécages et servait de post de surveillance pour une petite cité situé juste derrière. Enfin se n’était plus une ville maintenant. Les habitants avaient laissé place aux spectres des maisons vides. Les immeubles détruis par le feu étaient noirs, les vitres brisées et les murs de béton faillés. Un épais nuage de métal vaporisé flottait dans l’air laissant passer quelques malheureux faisceaux de lumière. Je déambulais dans les rues, regardant dans chaque bâtiment, cherchant des informations, des vivres, des munitions et je l’espérais encore, des survivants. Il n’y avait pas d’herbe, pas de fleur, pas d’arbre, seulement quelques ronces et mauvaises herbes luttant pour leurs survies. Plus j’avançais, plus je désespérais à l’idée de trouver quelqu’un dans ce lieu de mort. Les élancements de ma jambe me torturaient. Fatigué, je m’arrêtai un moment dans les restes d’une cage d’escalier. Je sortis une clope de ma veste et l’alluma. Je tirai une latte, l’idée que cette bouffée de plaisir était entrain de me consumer à petit feu ne me dérangeait pas. Après tout, cette mort me serait peut-être plus agréable que par un laser à travers le coeur. Je fermai les yeux un instant…

Tout me paraissait doux et voluptueux. Chaque flot de fumée qui pénétrait mes poumons volait et tourbillonnait, dansant avec grâce sur la musique qui parvenait à mes oreilles. Rêvai-je ? C’était ce bon vieux Wagner et ces Walkyries qui m’emportaient à présent. La musique devenait pressante : les cuivres grondaient, les timbales explosaient, les mitrailles pleuvaient, les cris sortaient et les roulements tonnaient. Ce mélange était fantastique presque surnaturel. Des hommes criaient et mourraient à quelques pas de moi, mais j’étais bien. La musique était de plus s’en plus forte et s’était maintenant aux grenades flash et autres instruments paralysants de faire leurs entrées. Je ne voyais rien, juste cette fumée dansante. Puis petit à petit les cris et les tirs se firent moins intense, la musique devenait murmure, lassant place doucement au bruit mécanique des chaînes d'un char d’assaut. Ce refrain grave devint rythmé par des bruits plus raisonnant, plus profond, plus proche. Ils se rapprochaient de moi. C’était des pas. Un homme. Là !

Mon sang ne fit qu’un tour. J’avais un fusil laser posé sur la tempe et une gueule souriante de sadisme face à moi.






Je ne savais que faire. Impossible de bouger ou même de crier, je restai là, paralysé.

« Hey, les gars, venez voir ! Y a un truc vivant ici ! »

Dans les escaliers se fut la cohue générale, les pas cadencés et précipités se mêlaient aux rires et aux interrogations des hommes. Ils étaient une dizaine, assez jeune pour la plupart mais possédaient un équipement de pointe : de beaux petits jouets dans les bras de gamins qui s’amusaient à la guerre.

L’un d’eux s’avança, le plus vieux visiblement, il devait avoir dix-huit ans maximum. Il n’avait pas l’allure d’un soldat. Il portait une vieille casquette trouée et ses yeux étaient cachés par des lunettes noires datant de l’ancien temps. Le bas de son visage était recouvert d’un masque à gaz dont les sangles détachées de moitié laissaient entrevoir ses joues sales et mal rasées. Il était habillé d’un grand manteau noir et d’un pantalon brun large.

Dans sa main un fusil d’assaut laser classique, sa ceinture portait des grenades plasma et un étui en cuir qui épousait la forme d’un poignard.
« Tu dors ? »

Peu rassuré, je fis « non » de la tête.

« Bon alors, tu vas nous dire, sagement, qui tu es et se que tu fous là ? »

Je leurs dit tout se qu’ils voulaient entendre, de façon mécanique, sans perdre le moindre petits détails. Dans le stress, la douleur de ma jambe, qui s’était calmé quelques temps, se réveilla brusquement. Je ne put m’empêché d’hurler. Ca les faisait rire.

« Bon, l’estropié, c’est une jolie histoire que tu nous narres mais j’aime bien quand y a une fin… »

L’adolescent sortit de sa poche des gants de couleur noire, le sourire aux lèvres, il les enfila tout en me regardant d’un air amusé. Puis délicatement, il ouvrit son manteau et porta sa main à l’intérieur. Un pistolet. C’était un pistolet de moyen calibre, marchant encore à la poudre et au percuteur, qu’il avait dans la main.

*Comptait-il m’achever avec ça ? Comme un chien ? ! Ces questions se bousculaient dans ma tête.*

« Tu vois l’ami, comme tu fais partie de l’armée de l’Empereur, qui est assez correct je dois avouer, que tu es déjà blessé et que tu as presque notre âge, je vais être sympa avec toi. Je te propose un jeu. Tu aimes jouer, dit moi ? »

Je n’eu pas le temps de répondre qu’il continua.

« Regarde, il y a quatre balles dans ce chargeur. Quatre balles pour huit emplacements. Je vais les placés dedans, au hasard, tu vas me dire si je dois tourner ou non la roulette et une fois que tu auras fait ta prière, j’appuierais sur la détente. C’est le jeu de la roulette Russe, seulement en plus rapide, moins de tentative mais plus de chance de ce faire exploser la tête.
Si tu gagnes on te prend avec nous, si tu perds… tu connais la suite. »

Il introduisit une à une les balles qui glissaient dans leurs petits nids puis referma d’un coup sec et rapide le chargeur. D’une main lasse il fit tourner la roulette une première fois. Les cliquetis du chargeur résonnaient dans ma tête. « Alors ? Je tourne ou pas ? »

Sans réfléchir je fis « non » de la tête. L’angoisse me montait, j’étais parcouru de frissons mais je regardais dans les yeux celui qui pointait le canon de la fin sur moi. A quoi bon tourner le dos au spectre de la mort alors que sa faux vous rattrapera toujours.

Mon bourreau leva les épaules mollement : « Ok !»




« Tic … »

Le percuteur avait frappé.
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard.rp.free.fr/
Talus Blecryo
Gryffondor
Talus Blecryo


Messages : 351
Date d'inscription : 01/11/2007
Localisation : derriere toi mais si tu te retourne je serai encore derriere toi, alors ne me cherche pas

Inventaire des Objets
~ Niveau de Sorcellerie ~:
Histoir d'un Soldat Left_bar_bleue45/100Histoir d'un Soldat Empty_bar_bleue  (45/100)
~~ Gallions / Balais ~~: 0 / Aucun
~~ Animal / Baguette ~~: Aucun / Aucune

Histoir d'un Soldat Empty
MessageSujet: Re: Histoir d'un Soldat   Histoir d'un Soldat EmptyVen 9 Nov - 19:21

Le temps s’arrêta quelques secondes, une sorte de chaos incompréhensible m’envahit. Ma vision était brouillé par mes larmes, je ne distinguais que des formes floues et des bruits étouffés. Etais-je dans le royaume des morts ?

Je sentis une main se poser sur mon épaule, qui remonta jusqu’à ma tête et me tapota la joue.
*Un ange ? Un homme ?*
On me souleva, doucement. J’étais contre quelqu’un, la tête sur son épaule. Mes larmes coulèrent et des visages souriants se dessinaient alors. Des mains tendues, quelques mots, quelques phrases, quelques gamins autour de moi. Je ne pu m’empêcher de rire, un rire fou, un fou de joie, une joie indéfinissable qui vous prend et vous emporte. J’avais gagné, j’étais en vie.

On me plaça sur une civière, elle avait une odeur morbide et les traces de sang séchées s’effritaient sous mes ongles, mais je n’y pensais pas. J’étais allongé, les yeux ouverts, je regardais le plafond uniforme et commun de cet immeuble qui avait été pendant quelques heures, le théâtre de ma vie.
Le froid devint pressant, on passa la porte du bâtiment, elle était à terre.
Dehors il faisait presque nuit, les jours n’étaient pas bien longs, les batteries des satellites solaires ne fournissaient pas assez d’énergie pour durée toute la journée.

On me posa à l’arrière d’un camion de transport militaire, un homme à côté de moi, sûrement le jeune à la casquette et au masque à gaz, il me parlait mais je ne l’écoutait pas. Il fallait que je me repose.

J’appris bien plus tard que ces jeunes soldats faisaient partit d’une milice indépendante qui combattait avec rage toute force militaire qu’elle croisait. Faire taire la violence par la violence était leur seul mot d’ordre. Un rêve de paix utopique animait chaque un de ces enfants.

Dans la ville près du marécage, le silence était redevenu roi. Seul le doux crépitement du feu, laissé par les tirs de char, illuminait ce lieu plongé dans les ténèbres.

Les enfants soldats m’emmenèrent comme ils m’avaient dit…






¤°¤°

« Maman ! Maman ! »

C’était un gamin, d’une dizaine d’années, la face contre la vitre, il observait l’univers hostile de dehors.
Sa mère était dans la cuisine, elle travaillait comme polisseuse de cristal pour la société Cristol, mais avait obtenu le droit de travailler dans ses appartements pour garder son fils.

« Quoi encore ?
- Maman, viens voir s’te plaît. Viens !
- Non, laisse moi…
- Maman…
- Je travaille !
- Mais il y a plein de gens dans la rue, ils sont sales et leurs habits sont tout déchirés. Ils me font peur… Ils n’arrêtent pas de crier.
- Ce sont les ouvriers des usines de cristal qui font la grève, mais c’est pas grave. Allez va jouer dans ta chambre. »

Le petit restait là, planté à la fenêtre, comme absorbé par l’extérieur. Ses yeux grands ouverts balayaient la foule hurlante de la rue. Des visages marqués et abîmés défilaient devant ses yeux d’enfant.

Des hommes et des femmes, rassemblés en masse, manifestaient dans les rues de la ville. Des gens qu’on ne voyait jamais d’ordinaire, cantonnés aux mines le jour, la nuit ils dormaient dans des immeubles à proximité des usines fumantes. Des travailleurs, d’honnêtes gens qui passaient leur vie à creuser la terre pour essayer de gagner un peu d’argent, histoire de mettre du pain dans leur soupe. Cette misère humaine hurlait pour tenter d’être entendue. Mais elle n’avait en réponse que des claquements de volets qui se fermaient et les grognements des habitants alentour.

Le petit garçon, à la fenêtre, les regardait. Il ne comprenait pas tout, mais il voyait bien la colère des ces gens miséreux.

Soudain une brume épaisse se répandit entre les manifestants. Du gaz ! Gaz ! Fumée… Noire. Toux… Cris. Les voix en colère laissèrent place aux hurlements paniqués des mineurs.

Une alarme retentit et un calme contrôlé tomba sur la rue. Des mains tremblantes s’efforçaient, tant bien que mal, de protéger des visages crispés pour éviter de respirer le gaz qui s’échappait du sol. Une voix profonde et grave, toute proche, perça le nuage noir, pour résonner dans chaque oreille :

« Travailleurs de L’OSMI !

Nous vous demandons d’arrêter immédiatement toutes manifestations. Vous n’êtes pas sans savoir que vous vous trouvez actuellement dans les rues d’une ville placée sous notre protectorat. Nous devons donc agir en conséquence. »

Le bruit de charge des fusils d’assauts claqua dans l’air et des faisceaux lasers pénétrèrent, dans la brume de gaz, pointant chaque manifestant sur le front. La voix reprit :

« Nous sommes sincèrement désolés d’avoir recourt à de telles méthodes mais nous n’acceptons pas que nos employés se permettent de déranger impunément l’ordre public.

Vous avez maintenant trente secondes pour vous dispersez et vous rendre à l’usine Cristol la plus proche, pour : une identification de votre personne et un remaniement de votre statut social au sein de l’entreprise. Les personnes qui auront suivies ce protocole seront envoyées sur des vaisseaux de colonisation de l’OSMI pour réaliser divers travaux forcés pendant une période d’une année minimum. Les autres seront exécutés, ici, sans sommation.

Ne nous obliger pas à durcir le ton. Merci de votre compréhension, chers employés. »

Le compte à rebours ne se fit pas attendre, les cris des mineurs également. La panique repris : il fallait sortir de ce piège. Perdus dans le noir du gaz, meurtris par les vapeurs, pourchassés par les lasers des fusils, les mineurs ne savaient où aller. Les nombres défilaient… Hantant tous les esprits affolés qui cherchaient désespérément à fuir cette tyrannie des patrons policiers.

Le petit, dans sa maison, observait toujours. Il sentant au fond de lui que le mal allait frapper et un sentiment de terreur l’enivrait mais il ne pouvait s’empêcher de regarder. La curiosité malsaine du spectateur l’animait, il attendait la suite.

Sa mère peut rassurée par le silence froid de son fils, courra en direction de la salle.

« -Mon bébé !!!

3


-Je t’ai dit de monter dans ta chambre !

2


-Maman !

1


FEU !!! »



¤°¤°


« AAAhhh !!! »

Je me réveilla en sueur. *Quoi ? Comment ?*

Un petit lit, une chemise blanche, des draps blancs, une table de nuit, un vase vide dessus, une lampe rayonnante au plafond, une porte en métal… rouillée, une chambre d’hôpital

Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard.rp.free.fr/
Talus Blecryo
Gryffondor
Talus Blecryo


Messages : 351
Date d'inscription : 01/11/2007
Localisation : derriere toi mais si tu te retourne je serai encore derriere toi, alors ne me cherche pas

Inventaire des Objets
~ Niveau de Sorcellerie ~:
Histoir d'un Soldat Left_bar_bleue45/100Histoir d'un Soldat Empty_bar_bleue  (45/100)
~~ Gallions / Balais ~~: 0 / Aucun
~~ Animal / Baguette ~~: Aucun / Aucune

Histoir d'un Soldat Empty
MessageSujet: Re: Histoir d'un Soldat   Histoir d'un Soldat EmptyVen 9 Nov - 19:22

Aucune douleur, aucune fièvre, aucun bruit aussi… Je restais là un petit moment, allongé, et je profitais de ce silence saint et reposant que m’offrait cette chambre blanche. J’enfonçai mes doigts dans le matelas chaud et doux qui me supportait pour me redresser en position assise. Un léger courant d’air tiède me chatouilla le visage. Je me sentais bien mais je ne pouvais pas m’attarder plus longtemps, je devais rejoindre l’Empereur au plus vite, voilà déjà deux jours que j’aurais dut être à ses côtés.

Je tirai les draps d’un coup sec et déterminé.
Un pied par terre : le sol, constitué de petits carreaux blancs, était lisse et chaud, c’était agréable et je n’eu aucun mal à y poser le deuxième. Je m’arrêtai un instant, assit au bord du lit, les pieds sur ce sol chaud, le sourire aux lèvres, rigolant de me voir habillé si pauvrement : une longue chemise qui m’arrivait aux chenoux, rien que ça.
Je me levai, lentement, en poussant sur la barre du chevet. Mais quand je pris appuis sur ma jambe gauche une douleur attroce me traversa et me mit à terre, clouer au sol, des élancements violents me prenaient la cuisse.


La porte de métal s’ouvrit rapidement et deux infermières vinrent me remettre dans le lit. L’une d’elle s’approcha de moi, souriante, elle était jeune et jolie :

« Voyons Commandant, vous n’êtes pas encore rétablit.
Votre jambe à été traversé par un tir laser, vos tissus au niveau de la cuisse ont été brûlés et votre fémur à été brisé et carbonisé de moitié, vous avez perdu beaucoup de sang.
C’est une chance qu’on vous ai rammener ici, vous n’auriez pas tenu un jour de plus. Nous vous avons actuellement placé sous morphine, la douleur n’est pas présente au repos mais il faut éviter de faire du sport. »

Elle me sourait.

« Vous devez être opéré bientôt, dans une heure précisément. Je vais vous mettre un calement un peu plus fort en attendant l’opération.
Reposez-vous, vous avez le temps… maintenant. »

Son sourire s’estompa et elle resta un petit moment, les yeux dans le vague. Puis elle se reprit et sortit une serringue de la poche de sa blouse, ainsi qu’un bout de coton qu’elle imbiba d’alcool. Elle saisit mon bras d’une main ferme et approcha l’aiguille. Je me laissais faire et je regardai son visage d’ange. Elle était concentrée et si douce dans ses gestes que je ne sentis rien. Elle leva la tête et me disait dans un sourire désarmant :

« Voulez-vous autre chose ? »

Je ne pouvais m’empêcher de lui sourire et dans un élan de bonne humeur je lui demandai d’allumer la télévision, sur la chaîne des informations.

« D’accord » me répondit-elle. Elle alluma le poste et sortit discrètement.

Je calai ma tête profondément dans l’oreiller.

Les informations étaient en continues sur cette chaîne, mais la galaxie était tellement grande et tellement occupée que les journalistes avaient du mal à couvrir toute l’actualité et tous les conflits qui s’y passaient. Cependant, ce que je ne savais pas, s’était que ma guerre était maintenant sur toutes les chaînes :

« Le conflit qui oppose l’Empereur à l’OSMI est monté d’un crant dans l’escalade de la violence. Il y a deux jours, le grand groupe industriel, appuyé par des empereurs indépendants, a lancé une vague d’assauts et d’attentats contre des dirigeants et des hauts placés de l’armée de l’Empereur… »

Je savais que j’avais été ciblé cette nuit là.

Un médecin entra dans la chambre. Je ne lui prêtai pas attention, j’étais bien trop captivé par le téléviseur. C’était lui qui s’occupait de mon anestésie pour l’opération. Il s’activait à mon chevet, méthodiquement, sans précipitation. Moi je ne le regardais même pas. Il plaça une perfusion à mon bras et accrocha un sac rempli de liquide anestésique en hauteur. Je tournai la tête, enfin, pour observer le tuyau qui se remplissait doucement pour se déverser dans mes vènes.

Une sentation de fatigue m’envahit. Mais tête était lourde, mais mes muscles se détendaient.
Pendant ce temps, la télévision continuait son discours :


« Nouvelle : Le commando du Seigneur Asurmen, allié de l’OSMI et petit empereur basé dans la galaxie cinq, vient de réussir l’inimaginable.
Tôt ce matin, l’Empereur vient de succomber de ces blessures…

*Quoi ? !* L’imcompréhension m’envahit tandis que le liquide coullait dans mes vènes.

…, dans l’hopital militaire de Lagny où il avait été transporté en urgence…

*Mais c’est impossible ! * La colère me montait. Je ne pouvais réprimer mes larmes. Je ne pouvais pas y croire, c’était absurde.

… après l’attentat dont il fut victime hier soir. Il donna ces dernières recommandations à ces officiers supérieurs…

Placer dans le chaos le plus total, mes idées se brouillaient, je ne réfléchissais plus, je n’y pensais plus, je n’en avais pas le courage. Ma tête tournait, je voyais de plus s’en plus trouble. Je… Mes yeux se fermaient.

… Paix à son âme. »








« Tuuu… Tuuu… Tuuu… »

Les inflexions du cardiographe résonnaient dans mes tympans.

J’étais, encore et toujours, dans ce lit d’hôpital, la tête un peu dans les vapes. Combien de temps avait duré l’opération ?

Inquiet je passai ma main sur ma jambe : plus de douleur, juste une sensation de froid au niveau de ma blessure. Un froid intérieur, profond. Un peu gêné par ce sentiment je regardais ma cuisse mais rien : une peau belle et propre. Plus de brûlures ou de sang coagulé ne venait l’affecter. Je poussai un soupir de soulagement, heureux de voir ce magnifique résultat, j’avais l’esprit libre et se n’étais pas une petite variante de température qui allait me faire douter. Je n’avais plus mal.

Je laissai ma tête tomber sur l’oreiller, le sourire aux lèvres, j’attendais de voir débarquer les médecins. Ils n’allaient plus tarder après m’avoir vu réveillé.


La grosse porte métallique s’ouvrit dans les quelques minutes qui suivaient mon réveil et deux hommes, visiblement les dits médecins, entrèrent dans la chambre.
Je reconnu celui qui m’avait injecté l’anesthésient, juste avant l’opération, il portait encore son cache devant le visage et ses grosses lunettes qui lui arrivaient sur le bout du nez. Je pouvais voir son sourire, sortir de derrière son masque pour s’étirer jusqu’à ces oreilles, quand il me regardait. Il était assez jeune pour un médecin, la trentaine, pas plus.
L’autre semblait avoir plus d’expérience. Le haut de sa tête était bien dégarni, lisse. Sa chevelure couleur poivre et sel recouvrait seulement les côtés au-dessus des oreilles et descendaient en longues pattes pour rejoindre sa barbe bien taillée. Il portait la moustache et ses sourcils épais lui donnaient un air sévère. Les épaules carrées et le torse droit, il imposait le respect par sa prestance. Les mains dans les poches de sa longue blouse blanche, il s’avança vers moi, l’air satisfait, et me dit me dit d’une voix grave et profonde :


« Comment allez vous Commandant ? »

Son ton était rassurant, il venait m’annoncer une bonne nouvelle. Je lui dis que je n’avais plus mal.

« C’est une bonne chose. C’est moi qui vous ai opéré et l’intervention c’est passé à merveilles, vous allez bientôt pouvoir être remis sur pied. D’ailleurs… »

Il n’eut pas le temps de commencer sa phrase que la porte s’ouvrit et le jeune médecin, rester au fond de la salle, fit entrer un homme en uniforme. Ils échangèrent quelques mots brièvement puis attendaient. Le chirurgien salua le militaire d’un signe de tête et se tourna de nouveau vers moi.

« D’ailleurs, ce monsieur veut vous parler. Nous allons vous laisser. Si vous avez besoin de quoique ce soit, nos infirmières sont là. »

Il se tourna vers la porte, s’arrêta un instant, comme en réflexion et me dit sans me regarder :

« Au fait, si vous ressentez une sensation de froid au niveau de la cuisse, ne vous inquiétez pas. Cette anomalie thermique est dut à la présence d’une barre de métal qui solidifie le fémur. Elle devrait prendre la même température que votre corps, d’ici quelques heures. »

Le mal était déjà fait.

Les deux médecins sortirent d’un pas pressé, on pouvait entendre l’écho de leur course dans le couloir.

Le militaire ferma la porte derrière eux. Il était grand, solide et déterminé dans ses gestes. Coiffé d’un béret aux couleurs de l’Empereur, les nombreuses décorations sur sa veste ne trahissaient pas son statut. Un officier supérieur de l’armée, un des hommes qui se tenaient près du lit de mort de l’Empereur, hier, était là, à mes côtés. Mais pourquoi ? Pourquoi moi ?

Son visage était marqué et fatigué.
Sans mots dire, je l’observais, impatient d’entendre ce qu’il avait à me transmettre.


« Commandant. Je vais être bref.
Vous n’êtes pas sans savoir que l’Empereur est mort ce matin. Cet événement tragique nous a tous bouleversé mais nous ne pouvons pas arrêter maintenant. Vous êtes donc appelé à participer à la guerre contre Cristol en tant que consultant militaire du conseil, ordre de l’Empereur.

De plus, celui-ci vous appréciait beaucoup et il aurait aimé que vous assistiez à son incinération qui aura lieu mercredi dans la soirée. Nous aurons ensuite, une réunion pour décider de l’avenir de nos colonies et vous y êtes bien entendu convié.

Préparez-vous. Nous partons ce soir pour la planète mère. »
Revenir en haut Aller en bas
http://poudlard.rp.free.fr/
Contenu sponsorisé





Histoir d'un Soldat Empty
MessageSujet: Re: Histoir d'un Soldat   Histoir d'un Soldat Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Histoir d'un Soldat
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Hors-Jeu :: Fanart/Fanfictions-
Sauter vers: