Quand deux têtes de mules ne veulent rien entendre [Pv]

[Suite avec KamiraZ]


Joy avait littéralement filé sur le chemin en direction, finalement des Trois Balais. Attendez, aucunement afin de satisfaire les exigences de MÔssieur. Non. Bien sur que non. Elle avait froid. Si elle rabattait ses manches, elle était certaine d'apercevoir la chair de poule sur ses bras. Et dire que pourtant la neige n'était pas encore venue. Elle n'osait même pas frotter ses doigts ensembles de peur de les casser. Elle serait bien avancée par la suite. La porte de Trois Balais s'ouvrit et tinta. Pensant n'avoir personne derrière elle, elle referma la porte. Ben quoi... Pour elle, elle était venue seule comme à son habitude et non accompagnée. D'ailleurs, qu'était-ce donc que ce mot? xD

S'asseyant sur l'un des bancs, elle se hissa finalement au fond afin d'être un peu plus loin des torches mais aussi de la populasse déjà bien garnie en ses lieux. Tout en retirant ses gants, elle ne prit guère attention à son entourage sauf à une fois.

|Serveuse| "Qu'est-ce que je vous sers?"
|Joy| "Un Irish Coffee."
|Serveuse|"Etes-vous majeure?"
|Joy| "Faut-il être majeur pour cette boisson?" répliqua-t-elle. Tout d'abord la vieille mamie, puis Peverell et pour finir la serveuse. Qui ne l'avait pas encore titillé?
|Serveuse| "Bien... Et vous?"

Comment çà? Elle venait de le lui dire pourtant, non? Relevant les yeux, alors qu'elle regardait ses doigts qui bizarrement n'étaient pas encore bleutés, pour la première fois elle remarqua que la serveuse regardait quelqu'un d'autre? Tournant son regard vers l'origine de la demande, ses yeux s'écarquillèrent à la vue de.... cette grosse tête de mule ><. Etait-il sourd ou alors juste simple d'esprit?

|Joy| "Il ne prendra rien. Il est pressé de rentrer chez lui."

Il la suivit dans le Bar , de façade banale , en bois usé par le temps et avec une petit porte noire , on pouvait voir une enseigne rouge portant la mention " LES 3 BALAIS". Il rentra prenant le soin de ne pas faire tinter la clochette reliée à la porte.

Il frotta ses mains , il faisait froid , l 'hiver s 'annoncait rude . Il suivit Joy jusqu ' à une place , au fond du bar . Quand la serveuse la regarda et que Joy dit "Il ne prendra rien. Il est pressé de rentrer chez lui."

Joy , arrete tes blagues !


et lui posa une petite tape sur le dos , pour être crédible au près de la serveuse .


Je prendrais un ...
humm... une bieraubeurre , bien fraîche s'il vous plait.

Mais alors Joyt u croyais que j 'alalis te laisser tout seulle , moi ? Jamais .
Mais bon autant d 'attente tout ça pour finir par aller boire un verre


Il devait continuer à jouer son jeu le temps qu'il fallait .

KamiraZ jouait son rôle , il était près pour la faire flancher , cela l'amusait , car il avait tellment de choses à controler , Son esprit nevrotique qui revenait de temps a autres sur lui , Le nouveau seigneur à affronter , Ses batailles avec son passé . Ce genre de moment était sa récréation . Pourtant il savait , que elle comme lui était de grands esprits surement pour cela que peu de gens les comprenaient vraiment.

L'homme discret qu'il était d habitude et l'homme perturbé , laissait la place à un Stereotype du genre d'idiot qu 'il détestait.
Quand la serveuse revenit avec ses boissons , il dit :


Je voudrais aussi une double vodka pomme .


Elle hésita et alla poser une question

"Vous êtes M..."

Le jeune homme prit sa baguette de sous sa veste et fit un léger geste puis la fille partit en cherchant la nouvelle commande.
Il dit à Joy :


Je suis majeur mais je n'aime pas les questions .

Il but sa bieraubeurre rapidement .
Lançant un sourire à la Serpentarde . Il se tut laissant une vingtaine de secondes Le vrai lui , puis il reprit le contrôle .

Eh bien Joy plus rien n'a dire ?

La serveuse donna la boisson sovietique au jeune homme .

Attrapant sa boisson fumante que la serveuse venait de ramener, Joy se rassura sur l'instant. Au moins, celà n'avait pas mit trop longtemps. Déposant ses mains de chaque côté de la tasse, elle profita de la chaleur de la boisson pour se réchauffer les doigts et abandonner cette sensation de froid qui la suivait depuis l'extèrieur. Coincée entre le mur et Peverell, elle ne pouvait que profiter au moins de son breuvage. Au final, Peverell recommanda une boisson un peu plus forte cette fois-ci. Allez savoir pourquoi mais un léger sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune fille qu'elle dissimula sous ses cheveux. Au moins, elle n'avait pas été la seule à avoir la question de contrôle. Mais voilà, la jeune serveuse n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Ben pourquoi?

Relevant la tête, elle eut juste le temps d'apercevoir le tour de poignet de Peverell et le départ de la serveuse bien docile. Par méfiance, doute et peur, Joy parcourut la salle des yeux. Quoi, bien entendu que non, elle n'avait pas peur pour cet abruti. Puis quoi encore. Juste par précaution et... information. Après tout, un seul sortilège marchait dans ce cas-là: l'impero. Et s'il l'utilisait contre elle TT'. Non, il oserait pas. Les représailles seraient terribles. Finalement, la serveuse revient rapidement avec la boisson.

|Peverell| "Eh bien Joy plus rien n'a dire ? "
|Joy| "Puis-je avoir un whisky-pur-feu également?" demanda-t-elle à la serveuse en ignorant le jeune homme.
|Serveuse| "Vous êtes majeure?"
Le sortilège ne faisait plus effet TT'. Flûte. Bah, elle avait essayé au moins. Un regard froid et résigné pour toute réponse fit partir la serveuse.

|Joy| "Tu es aussi imprudent que lorsque tu étais élèves. Et s'il y avait eu quelqu'un qui t'avait vu? Un auror ou alors un membre du ministère de la magie?"Réflexion. "D'ailleurs, tu fais quoi de tes journées maintenant?! Les joies des tortures d'élèves dans les couloirs doivent avoir disparu."

Portant sa boisson à ses lèvres, tout ceci n'empêcha pas la jeune fille d'apprécier la chaleur du café remonté d'une pointe de whisky. Une boisson qui lui rappelait son pays.

Oo Une bouteille de whisky-pur-feu finit par arriver devant elle. Etonnant. Se tournant alors vers Peverell, elle remarqua qu’il était à l’origine de tout ceci. Pourquoi avait-il fait cela ? Ne posant aucune question, elle l’aurait bien interrogé du regard si la serveuse n’était pas revenue avec un air furibond. Air qui disparut rapidement. Comment cela lui offrir ? Oo. Mais c’était quoi çà. Autant elle avait légèrement souri – cachée dans ses cheveux - lorsqu’elle avait senti la colère de la jeune femme mais au final, elle semblait plutôt être prête à lui demander de signer un autographe. Pauvre femme. Râhh ca l’énervait tout çà. Non mais franchement. Bah, elle avait son whisky-pur-feu, il fallait voir le bon côté des choses.

Au final, Peverell semblait avoir un emploi du temps assez chargé. Etonnant tout de même de mélanger autant toutes les catégories. Sportif de haut niveau, écrivain, commerçant et mangemort. D’ailleurs, Joy avait un peu sursauté lorsqu’il s’était rapproché afin de chuchoter la fin. Pas habitué à voir quelqu’un d’aussi près.

Muette ? Sermoner un Gryffy ? Si seulement il pouvait avoir raison. Mais non. Et pourquoi ? Tout simplement parce que les autres maisons s’étaient quasiment donnés le mot cette année de venir enquiquiner Joy avec leurs questions qui tournaient toutes autour du « mais pourquoi t’as pas d’amis ? », « Pourquoi t’aimes la solitude ? » et nyanyanya et nyanyanya. >< Ne pouvaient-ils pas l’oublier un peu ? non ? Elle ne demandait que cela. Non cette année ne se passait pas réellement bien de ce niveau vu qu’elle voulait qu’on l’oublie pour ses deux dernières années. Mais bon. Au moins, elle confirme les surnoms qu’on lui donnait dans son dos. Comme si elle les ignorait.

|Joy| « Toujours. Toujours. Mais j’ai décidé d’ouvrir mes horizons. C’est pourquoi je sors avec un Poufsouffle, je donne des cours à un Serdaigle et je prends aussi le thé avec mes professeurs à l’occasion. Tout comme chaque soir, nous sortons tous ensembles dans le parc pour danser en farandole et faire des guirlandes de fleurs. »

Hum, pour couronner le tout, Joy se tourna vers Peverell afin de le regarder tout en souriant d’un magnifique sourire… ironique. Ben quoi, vous avez déjà vu Joy avec un réel sourire sur les lèvres ? Cela n’a dû arriver qu’une à trois fois dans sa vie et pratiquement jamais observable par quelqu’un. Empoignant la bouteille de whisky-pur-feu, elle commença alors à en verser dans son café. La serveuse n’avait pas vraiment eu la main leste sur son irish coffee.

[Pas aussi top que le premier. Désolée ><]

Au final, la réponse de Joy semblait avoir créé un grand froid. Bah, tant mieux la jeune fille appréciait le silence. Profitant de ce calme, Joy se décontracta quelques minutes après. Après tout, rester constamment sur ses gardes lui tiraillait un peu le dos et elle n’avait aucune envie de se rendre à l’infirmerie. L’infirmière était constamment grognon et avec le verglas naissant, beaucoup de personnes se trouvaient dans l’infirmerie afin de se faire soigner d’une fracture ou alors d’une déchirure car ils n’ont pas été assez prudents.
Finalement, Peverell reprit la parole mais d’une manière beaucoup plus sérieuse qu’à l’ordinaire. A croire qu’il s’agissait d’une autre personne. Etonnant. Du coin de l’œil, elle regarda le jeune homme sans pour autant s’y attarder trop. Sa tasse suspendue en l’air entre ses mains, elle se stoppa quelques secondes avant de la porter à ses lèvres.

Oh moins, il avait vu qu’elle n’était pas sérieuse. Comme si elle se serait abaissée à faire tout ce qu’elle venait d’annoncer. Dommage, elle s’était attendue à un peu plus de dégoût dans sa voix mais non. C’était… comme s’il la comprenait. Grimace d’écœurement. Pouah, jamais.

|Joy| « Il est vrai que les meneurs ne sont plus ce qu’ils étaient. »

Ceci, on ne pouvait pas le nier. C’était à croire que tout le monde se tournait vers ce qu’on appelait le bien soit par joie ou alors tout simplement par peur. Idiot. De toute façon, il n’y a pas de bien ou de mal, juste différentes façons de voir le monde tourner. Rien d’autre.

|Joy| « Mais je ne vois pas en quoi cela me ternirai mon année. Je n’ai pas à m’occuper de ses personnes. Et ne crois pas que tu étais indispensable à Poudlard. Personne n’est irremplaçable. »

Un léger sourire en coin. Une légère pique. Oui, elle le cherchait. Non, Joy n’était pas habituée à discuter « normalement » avec une personne et encore moins avec Peverell. Une discussion sans pique n’existait pas entre eux. Tout comme une longue discussion avec Joy n’existait pas pour la jeune fille xD.

Autant elle l'amènait sur le chemin de l'ironie, autant Peverell y courait assurèment. Néanmoins, elle se serait bien passée de la suite. Lui manquer? Lui manquer? Hahaha. Il était comique en plus. Il croyait quoi... qu'elle était perdue sans lui ou son idiot de frère? Râhhhh. Bon d'accord, c'est elle qui est parti du chemin de la discussion sérieuse mais tout de même. Bon d'accord, il n'y avait personne avec qui elle se chamaillait comme celà. Quoique... Dÿn n'était pas loin avec son bavardage intempestif. Ce gars avait une trop grande gueule, c'était incroyable.

|Joy| "Même pas dans mes cauchemars."

Réponse sèche mais apparement pas assez. Comment celà mauvais caractère? Décidément, il ne la négligé pas en cette après-midi. Etrangement, on aurait cru se retrouver au temps où il était encore élève. Sauf que l'a généralement ca n'allait pas trop loin vu que Rory était dans les parages et la fuyait. Finalement, ca aide un frère pour fuir le monde xD.

|Joy| "Merci, très aimable. Je suis flattée." Ironie. Silence. " Néanmoins, tu devrais parler avec ta glace par moment si mon caractère te manque autant. Ce n'est pas bien de mentir Peverell. Aurais-tu donc honte de ta propre personnalité et de ton... 'mauvais' caractère? Tsss ce n'est pas bien celà. Il faut avoir un peu plus de cran et de courage parfois... De plus, si mon mauvais caractère dérange, tu peux toujours aller rejoindre la charmante serveuse. Je suis certaine que tu seras en de meilleure compagnie."

Petite moue de jeune fille gentille, inculte et naïve. Vous savez avec l'espèce de grands yeux innocents et de bouche en coeur TT. Heureusement elle ne resta pas longtemps dans cette position. Sauf que celà ne correspondait pas à Joy. Une seule solution: elle se moquait littéralement de lui. Mais pas tout à fait.

Les phrases de Joy passaient au dessus de Kami . Le jeune homme savait qui il était en vrai . Tout cela n 'était qu'un jeu pour la faire céder . Mais ce qui le fit rire le plus c'est de se faire passer pour une personne au mauvais caractere , lui d'habitude qui était connu pour être un homme responsable et courageux . Cela lui faisait rire de jouer le serpentard stereotypé . Il avait l 'impression de jouer le personnage que tout le monde croyait qu'il était , mais ceux qui le connaissent, savaient qui il était en vrai .

Durant la discussion il pensa aux ombres , il devait absolument ne pas la lancé sur cette piste . Personne ne devait savoir .

Primo , une fille sans obstacle ca ne m 'interesse pas de deux . Je n 'ai pas un mauvais caractère sauf que pour parler avec toi je suis obligé d'employer ce moyen . Mais à force , tu vas comprendre que je ne suis pas là pour t'embeter . Même si j'adore , surtout ton rictus a chaque fois que je t envois une pique .

leur relation commençait sur kes chapeaux de roues

[300 eme post , CHAMPAGNE !]

Comment ca "j'adore ton ricuts à chaque fois que je t'envoie une pique" ><'? Mais c'est qu'il l'a cherché en plus. Et le pire dans tout ceci était le simple fait qu'elle sortait littéralement de ses gonds. Oui, il avait le don de la faire réagir. Mais ce n'était peut-être pas quelque chose dont il fallait se réjouir. Râhhh c'était malin d'avoir dit çà: maintenant elle allait faire attention à ses rictus. Et dire qu'elle ne pouvait pas les contrôler TT'. Et puis, c'était quoi ce ritus qui revenait sans cesse...

|Joy| "Ohhh, je t'oblige à faire quelque chose que tu n'apprécies guère? Pauvre petit Peverell. Tu m'en vois... navrée. Vraiment. J'espère que je ne t'ai pas trop blessée."

Foutaises. Joy ne pensait pas réellement ce qu'elle disait. Après tout, personne n'était obligé de faire quelque chose dont il n'avait pas envie. Il suffisait tout simplement de refuser. Mais cette petite ironie détournée lui servait à extraire l'énervement qui grandissait en elle. Arf, elle n'avait pas fait attention à ce did*** de rictus.
Un doigt tapotant sur la table, Joy se mit à réfléchir. Oh et pourquoi pas à haute voix tiens. Après tout, pour se faire haïr de quelqu'un, il faut le pousser... à bout. Quitte à se voir menacer.

|Joy| "Voyons voir. Pourquoi serais-tu donc venu?... Me donner des nouvelles de mon frère? Non, je n'ai pas besoin de toi pour çà. Me tenir compagnie? Non, je n'ai pas besoin de compagnie. Hum... prendre un verre? Non, tu n'as pas besoin de moi pour çà... Non, je ne vois pas. Vraiment pas."

[xD Vraiment tu me payes le champagne? Rôhhh c'est gentil çà. Fallait pas. Mais je préfère la soupe de champagne... Si si je vous assure. Hein quoi? Comment Joy tais-toi è_é.... d'accord xD]

Personne n'aurait voulu se trouver entre... peut-être, surement même. Néanmoins, Joy ne faisait pas vraiment attention à qui se trouvait autour d'elle. Jamais. Dans la rue, c'était différent. Les ruelles de Pré-au-Lard ne sont pas bien larges. La soigner? Quelle belle c**nerie. Qui s'y risquerait? Bien que les maux n'étaient pas semblables. Pas de la même ampleur non plus.

|Joy| "A quoi cela pourrait te servir, Peverell? ... On ne place jamais rien au hasard. Or, certaines choses ne peuvent être changées. Il faut l'accepter."

Vraiment? Non, en réalité, il s'agissait plutôt de ce qu'en ferait l'auteur et le réalisateur de cette barrière. Mais voilà: Joy ne voulait pas qu'on l'approche. Alors pourquoi malgré tout ceci et toute l'ironie et méchancetés blessantes qu'elle pouvait mettre dans sa voix, quelqu'un aurait envie de faire un pas. Au contraire, elle ne rechrechait que le contraire. Alors pourquoi insister? Pourquoi ne gagnerait-elle pas ce combat-là?
Sa boisson terminée, elle ne voyait pas vraiment pourquoi rester. Enfin si, pour terminer cette échange mais se terminera-t-il un jour? Si Joy réfléchissait bien, cette bataille durait depuis longtemps. Se terminera-t-elle un jour? Peut-être pas. Trop d'orgueil et de fierté surement. Se relevant en faisant le tour de la table, elle se dirigea, en ignorant royalement Peverell, vers la serveuse. Sans chercher à savoir ce que la serveuse tentait de lui dire, elle la paya. Qu'elle cherche à lui dire qu'il y en avait trop, elle n'en avait rien à faire. Elle n'avait qu'à garder le tout. Toujours un plus dans les affaires. Finalement, elle retourna chercher sa cape. C'était bien gentil tout celà mais la température ne s'était surement pas réchauffé au dehors. Quoique, peut-être que l'air était plus respirable qu'ici. Entre la conversation houleuse et la chaleur humaine, Joy regrettait quelque peu le grand air. La foule ne fait pas vraiment parti de ses hobbies. Attrapant un pan de sa cape, elle remarqua que Peverell coinçait l'un des autres pans ><'.

|Joy| "Tu coinces ma cape. Pourrais-tu te déplacer?"

Fuir? Non voyons qui vous a donné cette idée. Elle-même, ah bon?!

Et après c'était elle qui était têtue et obstinée, hein? Non mais on voyait de tout cette après-midi. Joy ne tenta même pas de tirer sur sa cape pour la faire venir à elle. Elle risquait de la déchirer et n'en avait aucune envie. Mais elle ne voulait pas non plus terminer cette discussion. Après tout, pourquoi le ferait-elle? Ne s'agissait-il pas de sa vie à elle? Un sourcil se arqua. Etrangement, Peverell semblait plus sincère dans ses propos. Mouais, sencé car à peine quelques secondes plus tard, elle avait de nouveau envie de lui en mettre une. On reste comme çà longtemps TT'. A ton avis... Sur le coup, Joy décida une fois de plus de jouer sur les mots et la situation. Jusqu'à quand arrivera-t-elle à continuer ce petit jeu?

|Joy|" Faire quoi? Prendre ma cape? Oh mais tout simplement parce qu'il fait froid dehors. Tu n'aimerais pas être responsable de mon futur rhume quand même..."

Oui, elle ne répondait pas à la question et oui, elle changea délibérément de conversation. Mais jusqu'à quand y arrivera-t-elle? A dire vrai elle n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi têtu et obstiné à savoir quelque chose. Mais voilà, il ne s'agissait pas de la bonne catégorie. Aucunement.

|Joy| "Ne me fais pas rire Peverell. C'est perdu par avance. Mais tu ne vas pas rester inlassablement assis sur ma cape? Ah moins que tu ne veuilles que je te la laisse?"

Même si elle jouait avec l'ironie, Joy serrait fortement le pan de sa cape. Le coup de l'énervement surement. Après tout, Peverell se jouait littéralement de ses nerfs. Ce n'était pas rien non plus. Le pire était sans nul doute qu'il avait en partie raison. Oui c'était dur de voir quelqu'un s'accorcher autant alors qu'on tentait quasiment tout pour le faire partir au loin et ne jamais le revoir. Elle ne comprenait pas pourquoi il cherchait à savoir. Mais sa fierté l'empêchait de l'avouer à haute-voix. C'était déjà beaucoup que de le penser. Mais la fierté et les nerfs bien étanchés, Joy sentait qu'elle allait devoir partir... si elle espèrait se contrôler dans cette .. conversation.